Dessein de costumes et robes
Tout a commencé dans une boutique quand par hasard j’ai pris un textile japonais traditionnel appelé chirimen. Soudain, le visage souriant d’un membre de notre NPO KOMA m’est venu en esprit. Je me suis dit que si j’allais faire une robe avec ce chirimen, elle lui irait de merveille. Je l’ai acheté sans hésiter. Plus tard, ce même jour, avec l’image visualisée dans la boutique toujours claire dans mon esprit, et joyeuse d’avoir de la matière nouvelle pour ma future oeuvre artistique, de façon absolument naturelle j’ai laissé tomber l’idée de faire des robes pour quelques membres de NPO KOMA dans une réunion dans le salon du café Akira. L’idée fut reçue avec un grand enthousiasme et tous ont partagé ma joie et mon excitation. Des membres choisis par sa connaissance de la couture professionnelle se sont immédiatement réunis, et j’ai commencé à dessiner des robes d’accord avec mon idée de la vision interne de chaque membre. Mais j’ai trouvé mieux prendre les ciseaux moi-même et avec une certaine audace découper le chirimen dans les formes qui me plaisaient. Il m’a beaucoup plu voir avec quel dynamisme toute ma vie répondait a chaque membre, et j’ai terminé de faire des modèles des robes vite et précisément comme je voulais. Chaque robe est naturellement unique dans le monde, et après les avoir cousues professionnellement nous avons décidé de monter un spectacle au jardin de Mejiro, seulement entre nous, pour montrer toutes les robes. Par joyeux hasard, un de nos photographes iraniens visitait le Japon à l’époque, et mes robes furent très bien photographiées par lui, permettant à tous de les voir. Mon concert à Pékin, plus tard dans la même année, fut sa présentation publique. Nos membres ont participé en habillant ces robes spéciales, et ont attiré les vues de plusieurs chinois, qui se sont étonnés devant sa beauté inconnue, et ont voulu deviner qui elles étaient, son age, et nationalité. Pour ce concert en particulier, j’ai aussi dessiné et créé toute seule mon costume et celui de M. Idaki Shin. Tous expriment la beauté interne et la merveille de la vie. Rien n’est plus attrayant et bouleversant que l’unité de l’intérieur avec l’habit propre. Chaque fois que je retrouve quelqu’une habillée dans une de ces robes, mon coeur est totalement saisi par cette brillante fleur du monde.
Les robes sont actuellement exposées à la Galerie Keiko Koma.
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