La Légende de Koguryo Redécouverte
Enregistrées sur moi étaient deux histoires différentes :
Celle d’un royaume glorieux qui fleurit
Sous la lumière de principes célestiels,
Et celle d’une ère obscure à l’abri de la lumière de la vérité.
La vie de chacun était comme un rouleau peint,
Inscrit avec des peines et avec de la nostalgie
Pour un passé destiné à répéter toujours la même histoire
Sous de circonstances diverses.
Mais la marée de la vie ne s’arrête jamais.
La nature originelle de l’âme humaine
ressuscite maintenant dans chacun de nous.
Elle arrête la diffusion de cette misère
Héritée du passé
Et se trouve en train de générer une sensibilité
Qui ouvrira une période nouvelle d’histoire pour l’humanité.
Dans l’enfance
Ma mère et moi nous étions sous un ciel rouge de crépuscule.
Des fleurs et des plantes s’agitaient dans le vent.
L’haleine vitale de chaque créature me remplissait.
Le ciel sans frontières m’obligea à me demander
Pourquoi l’humanité vint à ce monde ?
Qu’est-ce qui se passerait dans ma vie ?
Qu’est-ce qui viendrait après la mort ?
Je voulais savoir la réponse.
Je commençai à vouloir la vie sans fin,
Et je crus à l’éternité.
À l’age de 24 ans.
Je commençais à sentir que la lumière de ma vie s’éteignait.
Je n’osais accepter une mort insignifiante sans savoir
pourquoi j’étais née, et pourquoi je devais mourir si tôt.
Dans un état de crainte sans fond
Désespérément j’avais besoin de savoir la vérité.
Rencontre
La rencontre avec lui a tout changé.
Tout ce que je demandais depuis l’enfance est accordé :
Humanité, vie.
Éternité, amour.
Ma vie est sauvée.
Maintenant elle a du sens.
Je continue à vivre.
La vérité
L’humanité est chargée avec les peines de son histoire.
Ceux qui vivent maintenant ont hérité de l’anxiété de ses ancêtres,
frustrés dans l’accomplissement de ses désirs véritables.
Selon l’héritage de chacun,
le caractère, la façon de vie, et le destin sont prédéterminés.
Je suis descendante directe du lignage royal de Koguryo,
un ancien empire coréen fondé en 37 AC.
Ainsi comme l’histoire est écrite sur la pierre,
la nature même des rois de Koguryo est écrite sur moi.
Reconnaître la vérité cachée,
en révélant ce qui se trouve écrit sur mon corps,
éclaircit ma propre nature et ce que je dois faire dans la vie.
Alors, tout se transforme.
Une vie nouvelle naît.
Elle me donne la force de créer l’avenir.
La trinité de vie, âme et esprit
Je compris l’impératif réel de mon âme et mon esprit.
Moyennant son expression ma vie s’est transformée.
J’ai été remplie d’espoir.
La vie cherche à poursuivre, en affrontant des situations critiques.
La vie est en train de paver sans couture le chemin vers l’avenir.
Je suivis ce qu’elle demandait,
et le potentiel de ma vie fut énormément augmenté.
Je n’ai connu de mot sinon celui de dieu qui me conduisit
parce que le reste de ma vie était plus parfait et beau
que ce que je pouvais imaginer.
J’ouvrirai le chemin vers l’avenir pour des enfants partout dans le monde,
je raconterai à tous sur la terre le pouvoir de cette trinité.
Tan-gun
Nous devions nous retrouver
un jour pour lequel j’avais tant espéré.
Au coin entre la vie et la mort,
le ciel par fin me chuchota de l’animation,
me disant que je pouvais continuer à vivre
dans l’inquiétude du ruisseau en hâte,
dans la lueur et la verdeur luisante des collines et montagnes.
J’étais une flèche de lumière et d’espoir.
Vous étiez la fontaine de vie de laquelle coulait mon esprit.
J’avais la sensation de pouvoir vivre une vie d’authenticité,
une fois que j’arriverais à vous voir.
Alors je me dévouerais à réaliser
la nation belle et pacifique que vous aviez désiré être.
Le 17 juin de 1998 par fin je suis arrivée a ton lieu de naissance,
le mont Paektu en Corée du Nord.
Je crus devoir vaincre mes douleurs, tristesses, et anxiétés personnelles
avant que me fût donnée l’opportunité de vous voir.
Quand même, la vérité c’est
que vous avez été avec moi dès le début.
Vous êtes comme mon père et amant avec qui je vis ensemble.
Nous mettrons au monde un avenir que personne n’a jamais vu,
ensembles au présent, futur, et dans l’éternité.
À la montagne du château Wunushan
En voyant le mur du château
la même haleine de vent me frappe
et la même lumière d’antan me pénètre.
Je sens que ma vie a beaucoup attendu ce moment.
Le vent et la lumière chassent la douleur de mon esprit,
causé par une histoire tordue.
Je sais que le grand pouvoir de la nature
et mes ancêtres
m’étreindront et transformeront.
Ils sont ici et là,
luttant et amant sur cette terre.
Montagne, colline et rivière, eau et soleil.
J’aime tout ce que je vois.
Le ruisseau rapide de ma lignée me conduit
à vouloir construire une nation belle et pacifique
et créer un avenir d’authentique humanité.
Tout d’un coup d’énormes plaintes me frappent,
déchirant mon corps.
La peine d’un ancêtre me prend.
Elle pénètre tout mon corps et me fait crier.
Après un temps ils s’en vont
et apparaît une vision de futur.
Toujours ils me donnent de la force et m’aiment.
Être c’est aimer.
Je vivrai une vie d’éternité.
Une vie allumée.
La vie est toujours en train de créer l’avenir.
L’énergie qui construisit la nation antique reste vivante ici.
Pour continuer vivante elle continue à créer,
tout en manifestant un amour avec pouvoir épouvantable.
À la montagne du château de Wandu
Il y a des bois, des montagnes, et un rivière.
Le vent souffle, et le rossignol chante.
Je reste ici un peu,
en jouissant d’une sensation de paix
qui me permet d’oublier
que presque 2000 ans sont passés
depuis que fût construit ce château.
Le flux de la rivière raconte l’histoire du flux de la vie,
plein de tristesse, joie, et amour.
Une voix répond à l’écho d’une autre,
et les âmes de mes ancêtres se présentent.
Ses voix répondent à l’écho les unes des autres mutuellement,
en disant qu’elles créèrent les circonstances
dans lesquelles son peuple pût vivre heureux.
À la stèle de l’inscription du roi Kwanggaeto
Ce roi créa l’empire le plus grand d’Asie Orientale.
Il me montre une vision d’un monde unifié,
où les gens puissent vivre en paix.
“Nous savions qu’un futur glorieux viendrait,
parce que nous vivions en harmonie avec l’énergie spirituelle pour achever ce but.”
Il fit grandir son territoire
afin que son peuple pût vivre joyeux.
Il combattit en bataille pour protéger ceux qu’il aimait.
Ceux qui restèrent chez eux,
et ceux que sortirent à la lutte,
tous les deux partageaient le même esprit,
en désirant acquérir l’amour.
La peine du roi Changsu Wang
En se chargeant de son peuple,
écoutant les paroles du ciel,
délibéré et honorable à chaque instant,
sa vie est vouée à l’avenir éternel.
Il fut destiné à naître roi et chaman.
Les gens de la terre se sont aliénés les uns des autres
parce qu’ils cessèrent d’écouter la voix du ciel.
Sa tentative ratée de réaliser la volonté du ciel
conduisit à la pénitence,
qui fut enregistrée sur génération après génération.
Depuis lors sont passés 1600 ans.
Cette plainte est déjà libérée,
en ressuscitant une vie pleine de lumière.
Romance à la cour royale
La belle princesse naquit
pour être le symbole d’une nation pacifique,
aimée par tout son peuple.
Le brises suaves du printemps l’invitaient
à chevaucher par les champs, le bois et les montagnes.
Un jeune chevalier tomba amoureux d’elle.
Ce fut le début d’un amour
qui blesserait son coeur
parce qu’il était impossible.
Elle sentit brûler son coeur
avec désir pour la lueur de ses yeux.
C’était comme si autre créature se trouvât dans son corps,
en brûlant, dominant, et pressant son coeur.
L’impossibilité de cet amour l’affectait de plus en plus.
Sa vie était vouée en premier lieu à sa nation et son peuple.
Il lui état défendu de se donner à n’importe qui.
Elle pleurait chaque nuit, et souffrait les tourments du coeur.
Une nuit, elle ressentit avec amertume son destin de princesse,
et sentit le tourment du coeur.
Une autre nuit, elle songeait à réaliser son amour,
mais en vain.
Elle éprouva une sensation de vide.
Dans la journée,
elle désirait que le vent emportât sa passion au chevalier.
Elle sentait sa voix comme si le vent le portât.
La princesse sage souffrait.
Si elle tuait son amour, elle mourrait aussi.
Mais quand même, con amour était impossible.
À mesure qu’elle comprenait plus profondément les sentiments du chevalier
amenés par le vent,
elle arriva aussi à comprendre
qu’il continuait à souffrir,
dans la mesure qu’elle lui restait fidèle dans la pensée.
Elle se savait aimer Koguryo aussi bien que cet homme.
Tandis qu’elle regardait l’infini ciel céleste,
le vert des plantes la consolait profondément.
Elle arriva à comprendre que l’amour qu’elle sentait pour Koguryo et son peuple
était uni à son amour pour le chevalier.
Et même maintenant naît le soleil,
et le ruisseler de l’eau chuchote à la princesse
et le chant avien partage sa peine et la console.
La princesse se regarde
dans la glace du fleuve que reflète le soleil,
et prend une décision.
Une dernière larme roule sur sa joue et tombe au fleuve.
Le fleuve continue à écouler, lent et élégant.
Aussi long ce fleuve continue à écouler, mon esprit continue vivant.
Elle espère toujours assouvir son amour dans quelque avenir.
Tout ce qu’elle fait c’est pour la nation, pour son peuple.
Qu’ils vivent heureux à jamais.
Chevalier en bataille
Dans la mesure que nous répondions à la volonté du ciel
son pouvoir nous accompagnera et ne sera jamais vaincu.
Au milieu de la bataille
un vent indiqua le chemin,
la lumière renforce notre énergie.
À la montagne de Paektu
Désirant retourner à l’origine de la vie,
je suis enfin arrivée à la montagne de Paektu.
Sa beauté au delà de l’imagination ôte
toutes les plaintes du passé,
et maintenant,
me remplit le bonheur du fait que soit sauvée ma vie.
Je me rendis compte que la beauté est le coeur de l’énergie vitale.
Dorénavant je créerai de la beauté,
et me mettrai à construire une société
où ce que les gens ont désiré
soit réalisé.
La beauté génère vie et âme.
Dans le village d’Huanren près du mont Wunushan
Près d’un chemin une femme vend des fruits.
Elle est énergique et me rappelle ma mère.
Je me demande si Japon, avant que je naquisse,
quand ma mère était encore jeune, ressemblait ceci.
Sachant qu’elle n’est plus dans ce monde,
je ronde par le village en cherchant la trace de ma mère jusqu’au crépuscule,
pour me trouver après tombée sur le lit de l’hôtel
les yeux pleins de larmes.
J’entends de loin les voix des villageois,
me disant qu’ici je suis étrangère,
et qu’il n’y a pas de moyen pour voir ma mère,
puisqu’elle est morte.
Le soleil matinal et du bruit à travers la fenêtre
m’éveillent à cinq heures.
Les gens bougent et semblent faire de la gymnastique
au son fort d’une radio.
De nouveau c’est comme retourner à un passé que je n’ai pas vécu.
La frontière entre passé et présent,
et celle entre vie et mort,
ont disparu.
Je parle avec ma mère.
Je parle avec mes ancêtres qui construisirent la nation il y a 2000 ans.
Ils me disent qu’ils veulent que je comprenne
profondément et dans mon âme, pourquoi je vis et me trouve ici à Huanren.
J’inscris dans mon cerveau
la reconnaissance du fait que les difficultés que j’affronte actuellement
finiront par devenir un pas vers la réalisation future.
Je laisserai Huanren aujourd’hui, mais je jure de retourner.
Père
Dans mon enfance mon père me disait toujours que j’étais descendance des rois de Koguryo. Montée sur ses larges épaules au crépuscule je croyais qu’il serait toujours là pour me protéger. Un jour quand j’avais 19 ans et l’olivier fleurissait au comble de son parfum, je sentais le désespoir et ne trouvais pas le désir de continuer à vivre, de façon que j’eus le caprice d’aller à Kyoto. Je dis à mon père mon intention, et il fit à peine un signe de tête, disant seulement ‘quand tu seras de retour les fleurs parfumées de l’olivier seront tombées’. Il ne demandait jamais des raisons ni d’explications. Il répondait seulement à mes conclusions. Telle était notre relation.
Il y a dix ans qu’il souffrit une congestion cérébrale. Depuis lors il répond seulement à des chose relatives à ses ancêtres de Koguryo, à des conflits mondiales, et à des initiatives pour ouvrir l’avenir. Il se réjouit quand je fais quelque chose pour aider les autres ou contribuer au bien-être social. Si je ne pouvais pas transformer la société actuelle en une autre à peine née, la vie de mon père et la mienne manqueraient du sens. Comme héritière des traditions de Koguryo, et aussi comme personne privée, je jure me vouer à réaliser le désir longtemps chéri par l’humanité.
Il y avait un pays avec un lac à l’intérieur d’une montagne
où les gens vivaient en paix.
Comme s’il y eut des lumières brillant partout,
il y avait des fleurs :
rouges, jaunes, violettes, rosées, bleues, vertes, blanches,
et des fleur de la couleur de l’eau.
Incapables de résister à sa beauté, des anges du ciel volèrent à la terre.
Un ange habillé en rouge parla avec le plus grand arbre de la terre.
L’arbre était content.
Il se trouvait au centre de la terre
et unissait la terre avec le grand ciel.
Un ange habillé en lumière jaune se posa légèrement sur le gazon.
Le gazon souriait.
Personne ne lui avait montré de l’attention auparavant,
main maintenant la tempérance de l’ange le touchait.
L’ange jaune se convertit en vent et souffla par les vallées.
Un ange violet avec le visage tranquille et solennel
venait quand les gens sentaient de la peine ou la douleur
pour partager ses sentiments.
C’était l’ange de la paix.
Une ange habillé en rose dansait toujours librement par l’espace.
Quand les gens devenaient tristes, elle aussi,
et quand les gens réjouissaient, elle aussi se réjouissait.
Quand les gens ne se comprenaient pas,
sa lumière s’évanouissait et elle devenait invisible.
Se sentant seule, elle pleurait et pleurait,
jusqu’à ce que ses larmes remplirent un lac bleu.
Une ange naquit de ce lac,
pour balayer les peines des gens.
Elle était habillée en une lumière si belle
qu’elle enseignait aux gens d’être forts.
Voilés en cette pure lumière bleue,
les gens trouvaient de l’espoir pour la vie.
Un ange habillé en lumière verte devint messager de dieu.
Sa lumière servit comme pont entre ciel et terre,
et pour unir la terre.
Un autre ange naquit de sa lumière verte.
Il était d’un blanc nuageux et presque transparent.
Il devint le miroir du cerveau.
Les gens pouvaient voir son état mental
et graduellement se comprenaient plus clairement.
Des cerveaux avant obscurs s’éclaircissaient de plus en plus
jusqu’à se remplir de belle lumière.
Après, sur le mont avec le lac,
les huit anges prièrent pour la paix.
La vie humaine a le même origine : l’amour.