keiko koma

sign-6-1.jpg

 

11 Juillet 2012

Lettre de reconnaissance

 

Chaque jour nous recevions des lettres des enfantes vivant dans une zone frappée par le désastre auxquelles je donnai mes chemisettes de marbrure. Leur orthographie exprimait leur coeur et je me sentis très reconnaissante. Je les créai dans le jardin intérieur du Café de la galerie de Koma à Yasaka, Kyoto. Toute mon équipe travailla sans cesse puisqu’elle devait préparer des étangs, peintures, de l’eau, la sécheresse, etc., tandis que je répétais dans un processus mélanger des peintures, teindre avec de la marbrure, et les tirer de l’eau fois après fois sans me mettre debout immobile. Ainsi une pièce unique de chemisette marbrée était créée et chaque dessein me faisait imaginer le visage d’une enfante qui se la mettrait et je luis souriais. Cette joie fut la source d’énergie pour que nous continuassions à travailler sans prendre un répit. Après les avoir desséchées toutes, maints membres auxiliaires d’équipe s’unirent à nous pour les repasser et partager la joie toutes ensemble. Notre coeur fut unifié et je reconnus que l’unité cardiaque pût être répondue avec de la joie comme était visible dans maintes lettre de reconnaissance. Exprimer notre coeur sincère était effectivement la chose la plus importante. Je continuerais à faire ceci puisque le lien cardiaque gentilice était la force conductrice pour que nous restassions vivantes et créassions un monde pacifique. Merci beaucoup.