keiko koma

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17 Nov. 2010

 

Dans mon atelier

 

Je m’amusais toujours à venir travailler dans mon atelier privé que je décidai de louer puisque je l’eusse rêvé dans mon rêve nocturne : son adresse, dimension, et même louer mensuel. Ce fut une décision abrupte que je pris puisque je n’avais jamais pensé à en avoir un pour moi. Je fus remplie d’espoir pour un futur merveilleux. Elle coïncida aussi avec un lumiérissage eu aux dix ans. Même qu’il me fût encore difficile de comprendre pleinement cette coïncidence, ma vie devint vigoureuse puisque je confiai à paver un sentier vers mon futur. Il y eut quelque chose qui me rappela un arôme senti en mai 1998 quand je visitais le Mont Gojo la première fois. Je fus entourée par des flèches belles de lumière à travers des arbres en vert foncé. La vigueur du roi Tomei qui y établît la dynastie de Koguryo fut réanimée et j’anticipai que quelque chose d’extraordinaire s’y passât puisqu’il y construisît une nation nouvelle dans l’antiquité. Aujourd’hui je donnai mon programme de conférence de vidéo pour première fois dans mon atelier et je décorai une chambre pour paraître un atelier joli. Je m’amusai à parler de notre futur merveilleux. Je m’amusai en donnant ma conférence dans divers lieux, tels que notre siège principale à Roppongi, le Skyrocket center, le Café de la galerie de Koma à Yasaka, Kyoto, et dans une chambre décorée avec mes desseins de mentissages en ce que j’appelai l’azur du roi Kotai dans mon appartement à Kyoto. Son sujet varia selon les circonstances, et des contes au sujet de ce qui se passât dans ma vie dans le passé étaient en train d’être vivement réanimés comme des mets pour ouvrir mon futur. Je m’amusai aussi à décorer des chambres pour que l’arôme et lumiérissage d’alentour coïncidât avec mes contes. Aujourd’hui je choisis deux panneaux photographiques avec mon poème et une photo prise par M. Idaki Shin, l’une à Jian, la deuxième capitale de Koguryo, où nous visitâmes en 2006 avec vingt degrés sous zéro, et l’autre au Mont Gojo en automne de 2006, que nous visitâmes après huit années d’absence. Ces jours-ci j’eus envie d’installer ces cadres photographiques en combinant une photo avec ma calligraphie et réalisant une atmosphère poétique et littérale. La photo de Jian, le terroir permanent de mon coeur, manifesta l’image de mon véritable moi debout devant le tombeau du roi Kotai. Je devins excitée seulement en pensant à comment ces panneaux renouvelleraient mes espaces et me fourniraient une opportunité pour réaliser des choses nouvelles et/ou réanimer la vérité occulte de l’histoire. Je remerciai le fait de vivre une vie authentique en manifestant mon moi véritable. Chaque chose était en train d’ouvrir un futur merveilleux et je fus remplie de joie grande par le fait de vivre une vie vraiment créatrice entourée de l’arôme de mes espaces nouveaux.