3

keiko koma

sign-6-1.jpg

6 Sep. 2010

 

Sur la rive d’un lac

 

Pleine d’arôme ancien
La même vue dut être vue dans un passé lointain sur la rive de ce lac
À travers de larmes qui jaillirent dans mes yeux
Tandis que mon coeur rappelait le jour de séparation
Qui eut lieu dans l’antiquité.
Ils désirèrent vivre tous ensemble à toujours,
Toujours marcher sur la rive du lac tous ensemble.
Mais ce ne fut qu’un rêve et tout d’un coup
L’obscurité avait détruit et assombri leurs désirs sincères.
Seul l’arôme du lac flottait sur la surface de l’eau
Porté par des vents
Comme si rien ne se fût passé.
Les désirs des gens de se revoir avaient disparu totalement.
Dans le crépuscule d’un jour d’été
Ils furent séparés les uns des autres.
Comment ai-je rappelé ceci ?
Leurs désirs les plus profonds étaient cachés dans le puits de leurs coeurs.
Cependant, cet arôme de lac était en train de réanimer leurs coeurs et rêves.
C’était un arôme très familier plein de nostalgie.
Je ne pus point m’abstenir d’exprimer mon coeur sincère de les revoir.
Mon peuple le plus chéri et des collègues.
Ici et maintenant.

Je créai ce poème quand je dictai un événement de conférence ce juin dans une salle face au lac Biwako où j’avais l’habitude d’aller en adolescente. Tandis que j’ouvrais une fenêtre la vue merveilleuse s’ouvrit pleinement devant mes yeux qui me firent rappeler maintes choses et me montrèrent ce que j’appelai un lumiérissage d’un jour d’été dans l’antiquité. Un arôme ancien me fit entendre des voix d’âmes qui ont été en train d’attendre nous trouver.